Regard indiscret sur une rivière souterraine

Participation à l’œuvre de Sinono

  • A l’occasion de la nuit blanche à Paris
  • Samedi 5 et dimanche 7 octobre 2013
  • Enceinte de l’hôpital La Rochefoucauld, 14e arr.

Le 5 octobre 2013, de 20h à 02h, l’Aqueduc Médicis qui fêtait son 400e anniversaire était le théâtre d’une installation conçue par l’artiste Sinono à l’occasion de la Nuit blanche.
« Regard indiscret » fut une visite guidée fantasmagorique du parcours de l’eau qui s’écoule via l’aqueduc depuis 1626 de Rungis jusqu’au Palais du Luxembourg.

Cet aqueduc souterrain, originellement destiné à approvisionner la rive gauche parisienne en eau, était jalonné en surface par des « regards », petites constructions isolées dans l’espace public. Ils permettent un accès réservé à la galerie souterraine, via un escalier. Au leur niveau, l’eau passe par un bassin dont la finalité est de favoriser l’oxygénation de l’eau et le dépôt des impuretés.

regard-25Le Regard 25, situé l’enceinte de l’hôpital La Rochefoucauld, visible depuis le 8 de l’avenue René Coty (Paris 14e Arrondissement), est l’un des derniers qui subsiste à Paris.
Au travers de lunettes géantes disposées sur un parcours lumineux conduisant au Regard 25, les spectateurs ont pu découvrir des vues inaccessibles interprétées, des monuments ressuscités ou détournés de leur droit chemin.

 

e2L’écoulement de l’eau interprété
Claude Acker a été sollicitée pour réaliser une création textile d’une vague ondulante de plusieurs mètres, qui dévalait la pente en avant du Regard, symbolisant l’écoulement de l’eau.

 

 

 

 

Ci-dessous une des maquettes réalisées par Claude, extrait de son travail de recherche.

essais-regard_indiscret_4Un catalogue a été édité lorsde cette exposition.

Sinono, artiste parisien qui aime les hypothèses
Membre du collectif des ateliers du Château Ouvrier, il est notamment l’auteur de l’installation « Du monde aux fenêtres » conçue pour la Nuit blanche 2012, à laquelle Claude Acker avait participé.
Les 56 fenêtres du Château ouvrier ont été habillées d’images animées chères à ses habitants.